Conduite de nuit

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De nombreux·ses automobilistes craignent de conduire de nuit. Malgré tout, avec les bonnes précautions, ceci est à la portée de tout le monde.

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Avant le départ

Faire vérifier sa vue par un·e spécialiste

Conduite de nuit

Certain·e·s usager·e·s de la route auraient besoin de verres correcteurs spécifiques pour circuler de nuit. Toutefois, cela ne les empêche pas de rouler sans être conscient·e·s de cette nécessité. Comme tou·te·s les conducteur·rice·s peuvent se retrouver dans cette situation, il est conseillé de faire vérifier sa vue par un·e spécialiste.

Nettoyer ses feux, son pare-brise et ses rétroviseurs

Un pare-brise sale peut représenter un réel danger pour le·a conducteur·rice. En plus de la visibilité plus faible, il peut accroitre le phénomène d’éblouissement lors de croisements avec d’autres usager·e·s de la route. C’est pour cette raison qu’il faut toujours maintenir propres et en état de fonctionnement optimal son pare-brise et ses rétroviseurs.

Être bien visible par les autres

Avant de démarrer sa voiture, il faut vérifier que tous les feux du véhicule sont en bon état mais aussi qu’ils sont parfaitement propres et bien réglés. En effet, ils risqueraient, sinon, d’éblouir les autres usager·e·s de la route, ce qui pourrait provoquer des accidents.

Sur la route

Garder les yeux mobiles

Il n’est pas conseillé de rester concentré·e sur la portion de route éclairée ou sur le marquage. Balayez régulièrement du regard la chaussée qui est devant vous. Regardez aussi sur les côtés et dans vos rétroviseurs pour réduire le risque d’être surpris·e.

Réduire sa vitesse

La vitesse de nuit doit être inférieure à celle de jour car la visibilité et le champ de vision diminuent. Soyez prudent·e si vous circulez sur un trajet ou des routes que vous ne connaissez pas. Dans des situations à visibilité particulièrement réduite, comme dans des virages, en haut d’une pente ou en cas de pluie, réduisez encore votre vitesse.

Conduire de manière préventive

La loi sur la circulation routière stipule qu’un·e conducteur·rice doit pouvoir s’arrêter sur la distance visible. En cas de croisement difficile, sur la moitié de celle-ci. Sachant cela et en tenant compte de la distance moyenne éclairée par les feux de croisement qui est établie à 50 mètres, la vitesse maximale admise de nuit, ceci avec les feux de croisement enclenchés et sur une chaussée large, ne devrait pas dépasser 70-75 km/h. Il est dès lors capital d’anticiper les éventuels obstacles en roulant moins vite et en regardant le plus loin possible.

Augmenter les distances de sécurité

De nuit, les distances paraissent plus longues qu’elles ne le sont. Il est vital de laisser un espace d’au moins 2 secondes entre vous et les autres pour pouvoir freiner en toute sécurité.

Utiliser les feux de route dès que possible

Si aucun véhicule ne roule en sens inverse et si la situation le permet, allumez vos feux de route pour bénéficier d’une meilleure visibilité. Revenez aux feux de croisement dès que vous apercevez un autre véhicule ou quand il y a un bon éclairage public. En localité l’usage des feux de croisement est en principe obligatoire.

Eviter de dépasser

Abstenez-vous de doubler en particulier sur une route à double sens car les distances sont généralement surestimées. Votre appréciation est donc faussée.

Regarder sur le bas-côté en cas d’éblouissement

Si vous êtes aveuglé·e par les phares du véhicule venant en sens inverse, détournez le regard un court instant et guidez-vous à l’aide du bord droit de la route.

Faire attention aux animaux

En cas de présence d’animal sur la route, vous devez ralentir et klaxonner. Revenez aux feux de croisement, afin d’éviter de l’éblouir avec vos feux de route, il pourrait être encore plus désorienté et provoquer un accident. Dans ce cas, vous devez avoir la maîtrise de votre véhicule et ne pas dévier de façon brusque. En effet, vous risquez, sinon, de percuter l’animal que vous essayez justement d’éviter. Vous pouvez aussi sortir de la route ou pire, percuter un véhicule venant en sens inverse.

Fatigue au volant

Réagissez immédiatement si vous ressentez des signes de fatigue, comme les yeux qui brûlent, les paupières lourdes, la vue brouillée, les bâillements répétés, les frissons et les erreurs de conduite. Évitez d’utiliser des « astuces », comme le fait d’abaisser la vitre ou monter le volume de la radio. Elles n’ont pas vraiment d’effet sur la fatigue.

La seule chose qui fonctionne, c’est dormir. Faites une turbosieste si vous vous sentez fatigué·e au cours du trajet :

  • Arrêtez-vous dès que vous le pouvez. Eteignez le moteur, retirez la clé du contact et faites une sieste de 15 à 30 minutes au maximum.
  • Mettez le réveil de votre téléphone portable. En effet, vous aurez du mal à vous réveiller si vous dormez plus de 30 minutes.
  • Les boissons à base de caféine ne donnent qu’un coup de pouce temporaire. Elles ne sont utiles seulement en complément d’une sieste. Si vous prenez de la caféine avant de dormir, elle fera effet après 15 minutes environ.

Si vous prenez le volant alors que vous êtes déjà reposé·e, vous n’aurez même pas besoin de passer par là. Tenez bien compte des éventuels effets secondaires des médicaments que vous prenez. Enfin, consultez votre médecin si vous souffrez régulièrement de somnolence en journée ou de troubles du sommeil la nuit.

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